Il est inutile de vous présenter Nelson Freire. Il était à Sydney pour nous offrir dans le cadre des « Master Series » le 5e Concerto de Beethoven avec le « Sydney Symphonie Orchestra » dirigé par Donald …..(non pas lui) Runnicles. | ||||||
En première partie de soirée , Beethoven , après l’entracte cinq extraits orchestraux de la Tétralogie de Wagner. Un programme pour attirer le grand public tout en lui offrant ce qu’il y a de meilleur. Ce programme était donné trois soirées dans la semaine avec une salle sold out. | ||||||
Nelson Freire nous a offert une vision du Cinquième Concerto avec une maîtrise totale des sonorités de ce Steinway. Une vision profondément pensée saupoudrée de détails qui parfois nous surprennent. Il pousse les raffinements à leur extrême et aborde cette oeuvre en conquérant . La courte cadence du premier mouvement , écrite par Beethoven, est un vrai bijou. On y devine tout le désespoir de Beethoven face à la surdité. l’entrée de Freire nous emmène dans un monde irréel, nous sommes en plein nirvana. Et quelle sobriété dans l’expression. Le finale est lancé dans un tempo bien rapide. L’orchestre soutient merveilleusement le soliste, Donald Runnicles est superbe, il fait mieux qu’accompagner.
En bis, Freire nous joue la Mélodie de Gluck/Sgambati. Le public le salue par un véritable triomphe. Bien mérité.
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